Semenciers et coopérateurs, satisfaits du plan France 2030
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Au lendemain de la présentation, par le Président de la République, du plan France 2030 avec la dotation de 2,8 milliards d’euros pour l’agriculture, la Coopération agricole et l’Union française des semenciers réagissent, plutôt positivement.
Emmanuel Macron a annoncé le 12 octobre le lancement du plan France 2030, avec une enveloppe destinée à l’agriculture d’un montant de 2,8 milliards d’euros. Dominique Chargé, président de la Coopération agricole, a réagi : « Nous tenons également à saluer le fait que le président de la République ait pris en compte l’ensemble des défis auxquels la chaîne alimentaire doit répondre : l’adaptation au changement climatique, la préservation de l’environnement, ou encore la croissance démographique, tout en assurant la compétitivité de nos entreprises et de nos filières. Pour répondre à l’ensemble de ces enjeux, les capacités d’investissement des entreprises doivent être restaurées ! […] Il est important que les coopératives, entreprises agroalimentaires des territoires et prolongement des exploitations agricoles, ne soient pas oubliées car, sans elles, il ne peut y avoir de déploiement de l’innovation, ni de transformation de la matière agricole en alimentation saine, durable et traçable. C’est d’autant plus important que les coopératives font le lien du producteur jusqu’au consommateur. » Un milliard d’euros serviront à subventionner la recherche dans la robotique, le numérique et la génétique. Des domaines considérés comme prioritaires par Dominique Chargé, qui les avait cités lors de la conférence de presse de rentrée de la Coopération agricole.
L’UFS salue également France 2030
Claude Tabel, président de l’Union française des semenciers, a également fait part de son enthousiasme pour France 2030 : « L’investissement significatif de 2 milliards d’euros, prévu notamment pour soutenir et développer l’innovation génétique, est une avancée positive. Cela permettra aux semenciers d’être au rendez-vous des nombreux défis à relever pour contribuer à un système alimentaire plus durable dans le contexte du changement climatique. Les entreprises semencières continueront d’investir pour proposer aux agriculteurs des plantes adaptées aux défis des transitions de production. »