Innovations techniques

BASF Agro lance Atlas, son service de conseil à la parcelle en protection fongicide du blé. Il permet au distributeur de délivrer un conseil sur la base du risque agronomique calculé à partir des données parcellaires, des observations pour l’oïdium et la rouille en particulier. Les conseils en saison sont ainsi envoyés en 30 minutes et des synthèses sont générées en temps réel pour les équipes de techniciens. Concernant la septoriose, Atlas peut être utilisé avec Septo-Lis, commercialisé par Arvalis, pour le premier traitement. Le prix distributeur est encore à l’étude et le coût du service pour l’agriculteur sera fixé par chaque distributeur. Atlas sera mis à disposition dès la prochaine campagne.

La nouvelle solution de guidage de SatPlan, SAT :3+ permet de « tripler la précision de tout GPS sous Egnos ». Composé d’un modem GPRS, d’une antenne GSM magnétique et d’un cable de liaison, le pack SAT :3+ est compatible avec tous les opérateurs : il fournit une correction différentielle locale de « haute précision », avec deux versions au choix : DGPS (précision décimétrique) ou RTK (précision centimétrique).

Sur les 47 Innov’space, six concernent l’alimentation et la nutrition animale : le « Pré-starter 4.1 plasma, de Calcialiment, aliment porcelet « sous la mère » et de sevrage, non médicamenteux ; le procédé Nucléor, de CCPA, destiné aux fabricants d’aliments, permettant de nouveaux types de produits très concentrés, de présentation solide, avec une granulométrie adaptée à la physiologie et au comportement alimentaire des animaux ; Stimune Top Feeding, de Nordos, spécialité distribuée oralement à la truie autour de la mise-bas, visant à augmenter le transfert et l’induction de l’immunité sur les porcelets ; Actihume, aliment minéral d’origine naturelle de Zootech, est composé de substances humiques qui ont des capacités d’adsorption des toxines, une influence sur la morphologie de l’intestin et sur l’immunité.

Héliosec, le système de traitement des effluents phytosanitaires de Syngenta Agro a récemment obtenu son autorisation d’utilisation. Heliosec est un procédé de déshydratation naturelle par la chaleur et le vent. L’effluent est recueilli dans un double système parfaitement étanche : un bac plastique en polyéthylène lui-même doublé d’une bâche spécialement conçue pour cette utilisation. Autorisé sur vigne, grandes cultures et arboriculture sauf pour les traitements de post récolte, Heliosec a été conçu pour fonctionner du 1^er mars au 31 octobre.

Dès le 1^er novembre après la période de déshydratation, l’extrait sec et la bâche dans laquelle il repose, sont éliminés dans un centre spécialisé en tant que déchet dangereux. La capacité moyenne évaporatoire qui est très liée au vent varie selon les régions entre 2,5 à 4,5 m³ par saison de fonctionnement. « Ce point est très important, précise-t-on chez Syngenta, et il fait partie du diagnostic de sécurisation préalable et obligatoire à tout projet d’installation d’un Héliosec. » Le diagnostic qui sera réalisé par l’exploitant avec l’appui de son distributeur comprend plusieurs volets : évaluation des quantités d’effluents émises sur l’exploitation, rappel général de la législation, présentation des moyens disponibles pour faire diminuer le volume des effluents, simulation de la capacité évaporatoire calculée à partir des données climatiques locales et enfin, quelques conseils pour déterminer un lieu idéal d’implantation. L’Héliosec doit être fixé sur une dalle béton. Il est livré sous forme d’un kit à monter comprenant un châssis galvanisé sans soudure, un grillage de sécurité, un bac de 3X2 m et d’une bâche à renouveler en fin de campagne. Coût Ht : 4500 €.