Intercéréales appelle à un accompagnement des pouvoirs publics face aux faibles rendements en blé
Le
Face à une récolte historiquement basse, Intercéréales appelle les pouvoirs publics à soutenir la filière céréalière pour maintenir sa compétitivité.
Intercéréales appelle à un accompagnement des pouvoirs publics pour maintenir la compétitivité de la filière, en raison d’une récolte historiquement basse, due à des conditions climatiques exceptionnelles, des semis jusqu’à la récolte, indique l’interprofession le 13 août 2024.
Du temps pour le triage, séchage et allotage
L’interprofession indique que :
- « Les agriculteurs devront faire face à une forte baisse des volumes commercialisés sur des marchés déjà orientés à la baisse, occasionnant une importante baisse de leurs revenus et une mise en péril de la viabilité économique de leurs exploitations,
- Les organismes stockeurs devront consacrer plus de temps et d’énergie pour le triage, le séchage et l’allotage des grains afin de les orienter vers un usage plus approprié,
- Les transformateurs devront probablement adapter leurs processus. En raison de la baisse de densité des grains, ils seront amenés à utiliser plus de matières premières agricoles qu’auparavant pour produire la même quantité de produit. »
Toutefois, Intercéréales déclare que la production 2024 permettra cependant de répondre à la demande nationale, la France produisant plus de blé tendre que les besoins de son marché intérieur. Pour l’export, les volumes dédiés seront moins importants, mais la France restera tout de même présente sur le marché international pour répondre au mieux aux attentes de ses clients historiques et de ses voisins européens, d’après l’interprofession.
« Un impact pour l’ensemble des acteurs de la filière »
« Notre filière souhaite un accompagnement ambitieux à la hauteur des enjeux de la part des pouvoirs publics pour garantir la pérennité et la compétitivité de la filière et une alimentation de qualité pour nos clients et consommateurs, explique Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales. Cette mauvaise récolte n’aura probablement aucun impact pour les consommateurs sur le territoire et sur l’ensemble des produits issus de la transformation des céréales françaises, mais elle impactera fortement les agriculteurs et l’ensemble des acteurs de la filière. »