InVivo évalue le marché du carbone à un milliard d’euros potentiels pour l’agriculture française
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Dans sa troisième voie de l’agriculture, InVivo souhaite accompagner les agriculteurs dans la transition écologique voulue par les consommateurs, tout en leur apportant des revenus complémentaires. En parallèle au bio, au sans résidus de pesticides, InVivo mise aussi sur les itinéraires neutres en carbone, et sur une place plus forte de l’agriculture française sur le marché du carbone.
Relocaliser les compensations carbone en France avec l’agriculture
« Il existe aujourd’hui un marché du carbone régulé et libre, mais qui n’est pas très rentable pour l’agriculture. De grandes entreprises compensent leurs émissions en achetant des crédits très loin de la France. N’y aurait-il pas la possibilité de valoriser le carbone pour les céréaliers français ? Il faut en convaincre les entreprises du Cac 40. Si vous êtes une entreprise agro-alimentaire, jouez la carte filière, y compris ans la relocalisation du marché carbone », explique Thierry Blandinière, directeur général d’InVivo, lors d’une conférence de presse sur le Salon de l’agriculture le 25 février.
Une offre qui se structure
Il appelle le gouvernement français à se saisir de la question et à chiffrer les quantités échangées par les entreprises françaises. « Avec 450 000 exploitations, si nous arrivons à nous structurer, nous pourrions arriver à un potentiel maximum d’un milliard d’euros de revenus supplémentaires pour l’agriculture française », évalue le directeur général d’InVivo.
« Le marché volontaire du carbone est un marché de gré à gré, et nous manquons de visibilité sur les volumes », confirme Antoine Poupart, directeur markéting stratégique chez BIOLINE by InVivo. En revanche, l’offre française du secteur agricole commence à se structurer, notamment avec le lancement du label bas carbone. « Cela va nous ouvrir le marché de la convention volontaire, qui nous était fermé jusqu’à présent et réservé aux pays du sud », rappelle Antoine Poupart.