La flambée du prix du blé dur inquiète les industriels
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Depuis le mois de juin, le prix du blé dur a grimpé de 25 % et cela devrait encore s’accélérer. En cause : une très mauvaise récolte en quantité et en qualité dans les principaux pays producteurs. Au Canada, seules 5 Mt devraient être récoltées, contre 5,7 Mt en 2018. Et seuls 20 % de ces volumes affichent une bonne qualité pastière. Plus de 30 % ne sera pas utilisable pour fabriquer des pâtes. Même situation en Italie du Nord. Ce pays devra même importer plus d'1,5 Mt de blé dur.
Une aubaine pour la France et l’Espagne qui présentent des blés de bonne qualité. Mais la situation à l’échelle mondiale reste très tendue : il devrait manquer 2,6 Mt, dans un contexte de demande croissante. Les stocks de fin de campagne devrait passer sous la barre des 8,2 Mt, soit 22 % de moins que les années précédentes.
Les industriels de la pâte alimentaire (Sifpaf et CFSI) sont inquiets d’autant qu’aucun élément de marché ne semble propice pour inverser la tendance.