La luzerne déshydratée, une culture « stabilisatrice de revenus »
Le
Avec une production de 745000 t en 2016, en hausse en un an, la luzerne déshydratée confirme, selon Coop de France, son rôle de stabilisatrice de revenus dans les assolements de grandes cultures : une manière de sécuriser les effets de la volatilité des prix. Une production soutenue par une demande ferme en protéines domestique et à l'international mais aussi par la prorogation du plan protéines. Pour la filière, les dossiers prioritaires sont la communication agronomique, la reconquête du marché équin, l'adaptation à la nouvelle réglementation européenne « climat-énergie » et la stratégie de la filière à l'horizon 2020. La filière, qui regroupe 10 coopératives, 6300 agriculteurs pour 68000 ha, organise son premier Symposium à Châlons-en-Champagne le 8 février. Y participent des responsables politiques, des agronomes ou encore des animateurs d'ONG de protection de l'environnement.