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La Pac, les Européens l’aiment… réformée

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52 % des européens estiment que le renforcement des financements en faveur du développement rural et le fait de verser des aides directement aux agriculteurs au lieu de subventionner leurs produits constituent une évolution positive. Soit 3 % de plus que lors du sondage précédent, en 2006. Menée fin 2007 par TNS Opinion, pour le compte de la direction générale de l’agriculture, cette enquête met aussi en évidence un véritable plébiscite de la conditionnalité des aides : 85 à 88 % des réponses ! (…) C.D.

(…) Les prix des denrées alimentaires sont devenus, en toute logique, une préoccupation majeure : 43 % des personnes interrogées (+ 8 %) estiment que garantir des niveaux de prix raisonnables pour les denrées alimentaires doit constituer une priorité politique. Des données finalement rassurante, dès lors que l’agriculture prend la peine d’expliquer ce qu’est la réalité de son métier. Surtout au regard de ce dernier chiffre : l’agriculture et l’espace rural constituent des questions vitales pour l’avenir de l’Europe pour 89 % des citoyens européens.

Concernant le budget agricole de l’Union européenne, 58 % ont le sentiment que ce dernier devrait rester inchangé ou augmenter au cours des années à venir, alors que seuls 18 % des participants estiment qu’il devrait diminuer. En outre, le pourcentage de personnes qui pensent que le budget devrait augmenter est en progression (de 3 points).

L’enquête de cette année comportait aussi une nouvelle série de questions relatives aux échanges de produits agricoles. Sur ce point, 50 % des personnes interrogées estiment qu’il faut maintenir les droits de douane et les quotas, sauf dans le cas des importations en provenance des pays en développement, contre 37 % qui sont de l’avis contraire. On note toutefois que ces réponses sont assorties d’une exigence : toutes les importations doivent être conformes à des normes d’hygiène et de qualité (86 % d’avis favorables, contre 5 % d’avis défavorables).