L’accord interprofessionnel au cœur des échanges du prochain congrès de la CGB
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Tonalité particulière pour le congrès 2015 de la Confédération générale des planteurs de betteraves, le 8 décembre à Paris. La fin du régime des quotas en 2017 ouvre une nouvelle ère pour l'un des derniers secteurs protégés de l'agriculture européenne. En entrant de plain pied dans un marché ouvert, cette filière, remarquablement organisée en France, va devoir redéfinir un certain nombre de règles. Et cela ne va pas de soi. Les sucreries, qu'elles soient coopératives ou non, vont se retrouver dans un contexte de concurrence accru, entre elles et à l'international, avec un rapprochement entre les prix de l'UE et du marché mondial. Ce dans un contexte pour l'instant excédentaire, donc baissier. Un rapport commandité par Stéphane le Foll met en avant la possibilité pour la France de gagner grâce à la qualité de son organisation, sous réserve de bâtir des réponses collectives. L'augmentation des rendements grâce à la génétique et à l'optimisation du suivi cultural ne font pas débat. Il n'en va pas de même d'autres mesures comme l'allongement des campagnes pour rentabiliser au mieux les outils industriels… La CGB revendique la possibilité de continuer à négocier collectivement pour les planteurs les termes d'un nouvel accord interprofessionnel. Il s'agit ni plus ni moins de répartir la valeur ajoutée d'une filière.