Lait : les élevages français ont des atouts dans l’après-quotas
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A l'initiative de l'Institut de l'élevage (Idele) et du Cniel (1), la deuxième édition de la conférence « Grand Angle Lait » s'est tenue le 15 avril à Paris. A cette occasion, Christophe Perrot, du département économique de l'Idele, a fait le point sur les exploitations laitières françaises et leur place dans l'Europe à quelques jours de la fin des quotas laitiers. Selon lui, la France possède un fort potentiel de production lié entre autres à un faible prix du foncier et une consommation en intrants moindre que certains pays d'Europe. Les zones de montagne peuvent s'appuyer en plus sur des appellations d'origine bien ancrées et vont pouvoir bénéficier d'un transfert d'aides directes de la PAC 2014-2020. Au contraire, certaines régions comme le Sud-Ouest pourraient, au regard des tendances, continuer à se vider de leurs exploitations laitières au profit de productions végétales souvent plus avantageuses. Malgré un potentiel de production français dans l'ensemble important et une demande mondiale en lait croissante, difficile de prédire avec certitude l'évolution de la situation. Pour Christophe Perrot, l'écart entre le prix du lait et le coût de l'alimentation ou encore la volatilité des prix seront autant de facteurs déterminants pour le niveau futur de production.
(1) : Centre National Interprofessionnel de l'Economie Laitière