Le blé français pâtit à l’export d’un regain de compétitivité de l’origine russe
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Dans son bilan mensuel établi le 12 mars, FranceAgriMer a revu à la baisse ses prévisions d'exportation de blé tendre vers les pays tiers à 11,4 millions de tonnes (Mt) pour la campagne 2013/2014 (-100 000 t) en raison du regain de compétitivité de l'origine russe, principalement sur le marché égyptien. Fin février, le GASC, organisme d'État chargé des achats publics de blé pour l'Egypte, avait acheté plus de 1,3 Mt de blé russe depuis le début de la campagne. La Russie est ainsi le second fournisseur de l'Égypte derrière la Roumanie (1,5 Mt de blé vendues). La France, avec 660 000 tonnes arrive en quatrième place derrière l'Ukraine (880 000 tonnes) mais loin devant les États-Unis (175 000 tonnes).
Début mars, 8,3 Mt avaient été embarqués des ports français à destination des pays tiers, soit une augmentation de 22 % par rapport à l'an passé à la même date. Les achats algériens et marocains restent prédominants. Même progression pour les embarquements d'orges en hausse de 22 % par rapport à l'an dernier, à 1,5 Mt. L'Arabie saoudite totalise près du tiers des achats, précise FranceAgriMer.