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Le manque d’eau inquiète déjà

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Les pluies tombées ces six derniers mois n'ont pas été assez importantes pour recharger les nappes phréatiques. Au 1er avril, à peine la moitié (46 %) affichait, selon le BRGM (1), un niveau égal ou supérieur comparé au niveau habituel des autres années. Un déficit qui inquiète déjà le monde agricole. La plaine a besoin d'eau : pour faire lever les graines tout juste semées mais aussi pour assurer le rendement des cultures en terre. Sans oublier que sans eau, les apports d'azote ne seront pas valorisés. Le vent, omniprésent, amplifie l'assèchement des parcelles. Philippe Pinta, président de l'AGPB, a, le 19 avril, clairement exprimé ses craintes. Après une collecte 2016 catastrophique pour les céréaliers, tous scrutent les prévisions météo. Mais peu de pluie est attendue dans les jours à venir. Philippe Pinta se dit également inquiet du peu de couverture assurantielle des exploitations. En cause, des trésoreries déjà lourdement impactées. Outre-Manche, la situation est tout aussi inquiétante. Les britanniques ont connu l'hiver le plus sec depuis 20 ans.


(1) Bureau des ressources géologiques et minières