Les agriculteurs peuvent progresser sur la fertilisation du maïs grain
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Les techniques culturales visant à réduire les pollutions par les nitrates peinent à s’imposer dans les parcelles de maïs grain, observe le dernier numéro d’Agreste primeur publié le 6 novembre. Une enquête menée sur les pratiques culturales en 2006 se montre ainsi éloquente sur la gestion azotée du maïs. Et pour cause, les agriculteurs utiliseraient en moyenne 2 kilogrammes d’azote par quintal de maïs récolté dans les parcelles sans apports d’effluents d’élevage. « C’est plus que les exportations de la plante pour la production de grain », observe les auteurs de la synthèse.
78 % des producteurs déterminent la dose de la fertilisation azotée « à partir du rendement espéré ». S.P.
50 % raisonnent en fonction des cultures précédentes, 48 % estiment les reliquats azotés, et seulement 18 % les mesurent réellement. Les doses d’azote, si elles sont fractionnées de manière généralisée, ne sont dès lors que rarement ajustées. Le rapport précise ainsi l’urgence de progrès, d’autant que les cultures de maïs grain sont à 70 % implantés dans des « zones vulnérables », c’est-à-dire où les ressources en eau sont sensibles à la pollution par les nitrates.