Les exportations de blé au ralenti
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Dans son rapport mensuel établi le 13 décembre, FranceAgriMer a revu à la baisse les chiffres export de blé tendre vers les pays tiers pour la campagne en cours. Ils sont désormais estimés à 9,5 millions de tonnes (Mt) contre 9,9 Mt à la mi-novembre. En cause, la concurrence des blés origine mer Noire, abondants et peu chers, qui s'écoulent pour le moment sans difficulté logistique particulière. L'organisme public a également minoré ses prévisions de collecte de blé tendre en 2017 à 33,88 Mt (- 329 000 t en un mois). Les utilisations par les fabricants d'aliments du bétail sont projetées à 5,4 Mt (+ 100 000 t en un mois au détriment du maïs). Les ventes vers l'Union européenne (UE) sont, quant à elles, allégées de 25 000 t à 8,08 Mt. Au final, le stock de fin de campagne est réduit de 81 000 t à 3,24 Mt, ce qui reste toutefois un niveau supérieur à la moyenne quinquennale (2,89 Mt).
Pour l'orge, FranceAgriMer prévoit en revanche un stock de fin de campagne en progression (+ 161 000 t à 1,11 Mt), légèrement en dessous de la moyenne quinquennale (1,18 Mt). Les postes du bilan ne bougent guère en un mois. Les prévisions de ventes vers l'UE sont ajustées à la baisse à 3,3 Mt (-40 000 t). Les exportations de malt baisseraient également : - 50 000 t à 700 000 t vers l'UE et -50 00 t à 630 000 t vers les pays tiers.
Malgré des prévisions de collecte en hausse : +157 000 t à 11,56 Mt, le stock français de maïs en fin de campagne pourrait s'alléger de 81 000 t à 2,62 Mt. Les estimations d'utilisation dans l'alimentation animale sont diminuées de 100 000 t à 2,6 Mt. Quant aux projections de livraisons vers l'UE, elles progressent en un mois de 35 000 t à 4,75Mt.
Pour le blé dur enfin, FranceAgriMer table sur un stock de report de 353 000 t (+ 56 000 t en un mois). La collecte est estimée sans changement à 1,96 Mt. La France pourrait exporter 900 000 t vers l'Union européenne (- 50 000 t en un mois) et 400 000 t vers les pays tiers.