Luzerne déshydratée, « que des bonnes nouvelles »
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La tonalité de l'intervention de Jean-Pol Verzeaux, président de Coop de France Déshydration, lors d'une rencontre le 5 juin à Paris, était résolument positive. Après plusieurs années de perte de surfaces, de restructuration des usines et de bataille pour mettre en avant les atouts de la luzerne déshydratée, le secteur se trouve enfin face à une problématique sympathique : assurer l'approvisionnement du marché en développant de nouvelles surfaces. « Que des bonnes nouvelles », a introduit Jean-Pol Verzeaux en citant l'intégration de la luzerne dans le plan protéines, l'enveloppe de 8 millions d'euros allouée aux légumineuses fourragères, un marché porteur, le tout sur fond de performance environnementale améliorée (la moitié de l'énergie fossile nécessaire à la déshydratation a été remplacée par des énergies renouvelables). Une hausse de l'ordre de 10 % de tonnages (ils étaient tombées en cinq années de 1 million de tonnes à 700 000 tonnes) devrait être absorbée par les usines. Au-delà, le secteur est prêt à investir. Preuve de ce dynamisme retrouvé : la coopérative de la Haute-Seine (21) va accroitre son activité en lien avec 110 Bourgogne et Dijon Céréales. Cette dernière coopérative va reconvertir une partie de l'usine de déshydratation des betteraves d'Aiserey (21) vers la luzerne. A noter, enfin, l'arrivée dans Coop de France Déshydratation de la SAS Durepaire (16), détenue par Alicoop, Coréal et Charentes Alliance.