Maïs : la tension autour des semences se confirme
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Moins de 95 % des objectifs fixés par les producteurs de semences ont été atteints. En cause : les aléas climatiques. Et ce, dans toutes les régions de production. Conséquence directe : les stocks français et européens de semences, déjà au plus bas, ne pourront pas être reconstitués. Pour Franck Clavier, DG de Vivadour et vice-président de la FNPSMS (1), pas de doute : « le marché des semences de maïs devrait rester tendu pour la prochaine campagne de commercialisation. En quantité, nous devrions avoir assez pour approvisionner tout le monde. Mais des ruptures de stocks de certaines variétés sont à craindre. Tout le monde n’aura pas forcément le choix dans le catalogue.D’autant qu’à ce jour, la décision concernant l’insecticide Cruiser n’est toujours pas connue. » A.G.
« Et suite à une récolte tardive et face à des semis de plus en plus précoces, poursuit Franck Clavier, le temps de réactivité de nos industries devra être encore plus rapide si jamais l’enrobage est autorisé. A n’en pas douter, cela risque de créer quelques problèmes d’organisation ».
Deux conséquences directes de ce phénomène : les carnets de commande sont déjà bien remplis et la recherche de nouveaux hectares de multiplication se poursuit.
(1)Fédération nationale des producteurs de semences de maïs et de sorgho