Marché mondial : beaucoup d’offre mais peu de demande en céréales
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Arvalis et FranceAgriMer ont, ensemble le mercredi 9 septembre, dressé un bilan de la campagne écoulée et fait le point sur la situation des marchés céréaliers. Comme prévu, la qualité fut au rendez-vous. Le bon taux de protéine et l'excellente force boulangère devraient largement satisfaire le marché français. La production de blé tendre est estimée au niveau record de 40,1 Mt avec un rendement moyen de 79 q/ha, malgré la canicule.
A l'international, « la concurrence est exacerbée » sur le marché du blé tendre, constate Olivia Le Lamer, responsable de l'unité Grandes Cultures chez FranceAgrimer. La demande n'est pour l'instant pas suffisante pour combler l'offre. La tendance des marchés est à la baisse et logiquement, peu de transactions se font. « Il serait tout de même étonnant que les exportations soient inférieures à celles de l'an passé », confie Olivia Le Lamer. Les opérateurs envisagent 11 Mt d'exportation à destination des pays tiers (contre 11,4 Mt l'année dernière) et 7,7 Mt pour l'UE (contre 7,9 Mt sur la campagne précédente).
Pour la campagne maïs, la collecte est évaluée à 11,6 Mt. Les exportations sont, elles, estimées à 5Mt vers l'UE et à 200 000 t vers les pays tiers. Des exportations en net recul par rapport à l'année dernière qui était exceptionnelle. Le stock devrait avoisiner les 2,5 Mt.
Pour le blé dur, la production est en hausse : 1,8 Mt contre 1,5 Mt l'année dernière. Sur les mêmes bases que l'an dernier, la France devrait exporter 800 000 tonnes vers l'UE et la moitié vers les pays tiers.
Enfin, FranceAgrimer prévoit un taux d'incorporation des blés dans l'alimentation animale plus important.