Moisson 2020 : le top départ retardé par la pluie
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Les moissonneuses batteuses sont dans les starting-blocks, certaines ont déjà même fait quelques tours de pistes dans le Sud-Ouest. Sur twitter, agriculteurs et conseillers nous font part de leurs pronostics quant au coup d’envoi de cette moisson 2020… que la pluie vient perturber !
Le mois dernier, les distributeurs préparaient leur silo pour une moisson sans contact qui s’annonçait atypique et précoce. Cette semaine, nous avons demandé aux agriculteurs et conseillers de nous faire part de leurs pronostics sur l’entrée en piste de leurs moissonneuses batteuses. La récolte s’annonce dans l’ensemble précoce, avec toutefois de grosses disparités, notamment liées aux problèmes d’implantation. Malgré tout, le blé affichait au 8 juin 12 jours d’avance par rapport à l’an dernier et à la moyenne des cinq dernières campagnes, d’après le dernier bulletin d’observation Céréobs. Cette avance devrait être en partie entamée par le retour de la pluie ces derniers jours. « Les moissons devaient débuter plus précocement mais le temps maussade va ramener à la normale sur mi-juin, estimait sur Twitter Cyril Sacré, du service technique de TERRE ATLANTIQUE le 10 juin, à propos du nord des Charentes-Maritimes. Malgré tout, la collecte sera précoce globalement ».
Vague de moisson pour la fin du mois si la pluie s’arrête
Sur le quart Sud-Ouest, les agriculteurs ont commencé à faucher colza et orge il y a 15 jours. Dans la région Centre, les prévisions donnent, pour l’instant, un début de moisson plutôt aux alentours du 20 juin pour les orges d’hiver et les escourgeons. « L’orge est blonde à point et presque mûre. On commencera par elle vers le 20 juin si l’épisode humide se termine la semaine prochaine. Suivront de très près le colza et certains blés », constatait l’agriculteur David Forge en Indre-et-Loire, le 10 juin. Sur la Bretagne et le Grand Ouest, il faudra encore atteindre une petite quinzaine de jours pour voir les premières moissonneuses faucher les orges, et un mois pour les blés. Les orges de printemps des Hauts-de-France affichaient au 8 juin un retard de stade : seules 86 % des surfaces avaient atteint le stade épiaison, contre 94 % à l’échelle nationale. La moisson n’est donc pas attendue avant la fin du mois.
https://twitter.com/BMitard/status/1270784867945664512
https://twitter.com/SacreCyril_laur/status/1270441321845731329