Nitrates : cinq profils d’évolution de leur teneur dans les nappes phréatiques
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Le Service de l'observation et des statistiques (SOeS) du ministère en charge de l'Écologiea mesuré la teneur en nitrates dans les nappes phréatiques entre 1996 et 2011 : 5 types d'évolution de la qualité des eaux souterraines ont été mis en avant. Tout d'abord, une situation très défavorable pour 4 % des nappes, avec des concentrations élevées qui continuent à augmenter. C'est le cas d'une nappe du Nord - Pas-de-Calais, de la nappe de la Beauce en région Centre et des nappes bordant le sud du Massif armoricain. Une petite proportion des nappes (2 %) connaît en revanche une amélioration. Les nitrates y régressent, de 0,25 mg/l/an à plus de 0,5 mg/l/an, mais leur situation reste défavorable avec des teneurs soit très fortes (supérieures à 50 mg/l), comme dans le Nord Finistère et le Maine, soit fortes comme dans certaines nappes du Poitou (supérieures à 40 mg/l). Pour de nombreuses nappes de la moitié nord de l'Hexagone, de quelques nappes en Rhône-Alpes et dans le Sud-Ouest (21 % des nappes), la situation est indécise. Enfin, pour 51 % des situations, situées principalement dans le sud de la métropole, notamment dans les zones de socle (Alpes, Pyrénées, Massif central), la situation s'avère favorable. Leurs teneurs en nitrates sont faibles voire très faibles et n'évoluent pas ou peu, ou leurs teneurs sont moyennes et s'améliorent. J.P.