Objectif 2021 pour le GIE CRC : « sans résidus de pesticides »
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Après bientôt 20 ans d’existence, le GIE CRC compte en cette fin d’année 122 membres, dont 52 meuniers, 35 coopératives et négoces, 27 industriels et 8 acteurs de la grande distribution. 3024 producteurs sont actuellement engagés dans la démarche. Les surfaces ont, en un an, progressé de 28 %, pour atteindre 84 000 hectares. Les tonnages quant à eux bondissent de 45 % sur la même période, se fixant à 576 247 tonnes.
La filière a présenté une « V2 » du cahier des charges pour la reconnaissance de la farine de blé, qui entrera en vigueur dès le 1er janvier 2020. Ce document, qui descend le taux de correction de 5 à 3 %, concerne désormais également le blé dur.
Incluse depuis cette année, la culture du sarrasin s’avère plus compliquée. « La récolte a été calamiteuse », résume Marc Bonnet, le directeur du GIE, à l’occasion de l’assemblée générale le 4 décembre. 551 tonnes ont été récoltées sur 630 hectares. Deux organismes stockeurs sur quatre ont quitté l’aventure par manque de stocks.
Améliorer encore la traçabilité
Parmi les actions fortes inscrites dans la stratégie à horizon 2023, figure celui de « sans résidus de pesticides », prévu dès la récolte 2021. Des réunions d’informations et des sessions d’accompagnement des organismes stockeurs auront lieu début 2020. Marc Bonnet a également rappelé les travaux engagés par la filière, avec Agro EDI Europe, pour l’élaboration d’un QR Code, assurant le suivi depuis le silo des produits. (En pilote actuellement, ce projet devrait faire l’objet d’une démonstration lors du prochain Salon de l’Agriculture.