Oeko-Beef, Interbev veut revoir les labels rouges bovins vers davantage d’environnement
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Pour encourager le développement de projets en matière de performance environnementale dans les filières agroalimentaires, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a lancé, en avril 2019, l’appel à projets « Green Go ». Les 19 lauréats ont été révélés le 30 septembre. Parmi eux, figure le projet Oeko-Beef de l’interprofession du bétail et des viandes (Interbev). Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du « Pacte pour un engagement sociétal » de la filière, pour une production de viande française et de qualité.
Renouveler le Label Rouge bovin
Oeko-Beef entend permettre aux professionnels de la filière bovine, de la production à la distribution, de développer l’écoconception via un Label Rouge « revisité et renouvelé ». Pour cela, un travail de révision du socle commun de tous les labels rouges bovins a été initié auprès de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO). Les évolutions envisagées concernent l’alimentation des animaux (durée de pâturage, 80 % d’autonomie alimentaire minimum, pas d’OGM ni d’huile de palme), l’intégration progressive d’indicateurs sur le bien-être animal, l’obligation de contractualisation avec la prise en compte des coûts de production. Ces travaux ont été réalisés en partenariat avec l’Institut de l’élevage (Idele). Oeko-Beef doit également aboutir à une évaluation environnementale plus précise des viandes rouges, en intégrant notamment les critères de la biodiversité et de la qualité des sols.
La filière souhaite atteindre les 40 % de viandes bovines sous Label Rouge en 2023, contre seulement 3 % aujourd’hui. Elle ambitionne également de doubler le volume de sa production de viande bio.