Orges brassicoles : bonne récolte mais attention à l’effritement du taux protéique
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Le 14 avril, Arvalis - Institut du végétal a organisé un colloque qui a regroupé les acteurs de la filière orges brassicoles. Julien Darley, de Granit négoce/ Axereal, y a dressé le bilan 2015 de la filière. En France, les rendements ont été au dessus de la moyenne quinquennale en orge d'hiver et de printemps, conduisant à une offre qui dépasse largement les besoins. Malgré une diminution du solde exportable en 2016, la France reste en mesure de fournir la demande de l'UE, la Chine et l'Amérique du Sud, avec l'aide de la production anglaise et scandinave. Le marché mondial est en légère progression (+ 1 %), mais reste tout juste équilibré : la prime brassicole a « peu de chance d'augmenter ». Pour Luc Pelcé, d'Arvalis - Institut du végétal, la récolte 2016 semble prometteuse, les cultures ayant bénéficié d' « excellentes conditions d'implantation ».
« Globalement, on a une teneur en protéine qui s'effrite depuis 20 ans » interpelle Edouard BARANGER, d'Arvalis-Institut du végétal. Des taux protéiques trop bas, au même titre que des orges trop riches en protéines, posent problème au processus de transformation. A ce titre, Isabelle Chaillet, d'Arvalis - Institut du végétal, annonce que des réflexions sont en cours au CTPS pour réorienter les processus de sélection.