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Peste porcine africaine, des mesures pour maintenir la mobilisation

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Près d’un an après la détection des premiers cas de sangliers victimes de la peste porcine africaine (PPA) en Belgique, la France reste toujours indemne de toute contamination. Les mesures se poursuivront avec la réouverture de la période de chasse, a précisé Didier Guillaume, dans un communiqué du 30 août. Le ministre a annoncé la construction d’une nouvelle portion de clôture « d’une vingtaine de kilomètres » dans les Ardennes, pour « faire la jonction avec la dernière portion de clôture belge ». Thomas Berthe, membre du Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation, et des espaces ruraux a été désigné pour coordonner le travail des acteurs et des services de l’État autour de la mise en œuvre des règles de biosécurité dans la filière porcine.

Poursuite des négociations avec les pays-tiers

Didier Guillaume également donné des précisions sur les modalités d’indemnisation par l’État des propriétaires de parcelles boisées situées en zones blanches, « dans la limite de 40 % du montant du loyer initial de la saison 2018/2019 » et sur trois saisons de chasse maximum. Le ministre a également annoncé, que les activités forestières urgentes actuellement interdites pourraient bénéficier d’une dérogation préfectorale dans les zones blanches, sous réserve du respect des règles de biosécurité. La préparation des lignes de chasse sera également autorisée sur déclaration.

Enfin, le ministère poursuit ses négociations avec les principaux pays tiers clients de la France, en se fondant sur l’efficacité des mesures de prévention appliquées dans la région Grand-Est, pour faire reconnaître le principe de régionalisation défini par le code zoo-sanitaire de l’organisation mondiale de la santé animale (OIE). Une délégation d’experts de la République populaire de Chine est attendue dans le département de la Meuse cette semaine.