Agence de l’eau Loire-Bretagne, 30 M€ pour les paiements pour services environnementaux
Le | Politique
Comme l’ensemble de ses homologues, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne a la mission, complexe, de se projeter sur de futurs dispositifs de paiements pour services environnementaux, dans un cadre encore flou. « Les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture ont des échanges sur le sujet en lien avec les Agences de l’eau. La France aura à notifier le dispositif à la Commission avant de lancer très concrètement des PSE agricoles », rappelle Sandrine Reverchon-Salle, directrice des politiques d’intervention de l’Agence. Laquelle a programmé 30 M€ dans son onzième programme d’intervention (2019-2024), pour ces PSE.
5 M€ par an
« Nous sommes partis sur 5 M€ par an, mais nous adapterons sans doute les montants au fil de l’eau, sachant que pour 2019, le dispositif reste embryonnaire », précise Sandrine Reverchon-Salle, qui participe aux discussions organisées, depuis août 2018, avec l’ensemble des Agences. « Nous abordons, à ce stade, la construction de cahiers des charges, l’idée étant évidemment de ne pas réinventer les MAEc, les mesures agroenvironnementales et climatiques », ajoute-t-elle.
Accompagner les territoires volontaires
Au niveau du bassin Loire-Bretagne, l’Agence se propose déjà d’accompagner les territoires intéressés par ces PSE dans le cadre de sa politique territoriale. « Nous fonctionnons essentiellement à cette échelle territoriale, avec les différents acteurs notamment agricoles, analyse Sandrine Reverchon-Salle. Nous pouvons mobiliser les 30 M€ pour financer des études de préfiguration. » La directrice des politiques d’intervention de l’Agence note par ailleurs que d’autres démarches « PSE » émergent sur le bassin.