Agence française de la biodiversité : réussir l'intégration de l'Onema (Cour des comptes)
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Le Cour des comptes avait formulé, en 2013, une série de recommandations liées au fonctionnement de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema). Recommandations « partiellement » prises en compte, selon un rapport daté du 8 février. La Cour des comptes incite donc fortement l’Agence française de la biodiversité (AFB), lancée le 1er janvier 2017, à poursuivre cette remise à plat. La désormais ex-Onema est en effet l’une des structures intégrées à l’AFB. « Il convient de réagir rapidement », presse la Cour des comptes, qui liste trois pistes de progrès.
Ressources humaines, dispositif territorial et indicateurs de suivi
Est notamment attendue une nécessaire « amélioration de la gestion des ressources humaines » : le recours trop systématique à des CDD ou des détachements sur contrats et aux semaines de quatre jours est à réduire.
Une « adaptation du dispositif territorial de l’AFB » aux missions de l’ex-Onema est également à opérer. Avec 113 sites, le nombre d’implantations de l’Office est jugé trop élevé. La cour des Comptes regrette par ailleurs que l’AFB parte elle-même sur de mauvaises bases, avec trois sièges à Vincennes, Brest et Montpellier, quand une implantation unique serait plus opérationnelle.
Enfin, la Cour des comptes appelle à une redéfinition les indicateurs relatifs aux missions de police de l’eau, déjà jugés inadaptés en 2013, et à la mise au point d’outils de suivi harmonisés avec d’autres services de l’État.