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Alternatives aux phytos : la FNSEA met en avant le « contrat de solutions » devant les députés

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Auditionné dans le cadre de la mission d’information commune sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, à l'Assemblée nationale, le 17 janvier 2018, Christian Durlin est revenu sur le contrat de solutions mis sur les rails en novembre dernier. « Notre volonté est d’être dans l’action pour répondre aux attentes sociétales, tout en maintenant la pérennité des exploitations », a avancé l’administrateur de la FNSEA en charge du dossier de la protection des plantes. Et de préciser qu’une co-construction est préférable, les solutions réglementaires ou imposées apportant toujours « un certain nombre de frustrations ou de blocages. »

Identifier toutes les alternatives

En novembre, la FNSEA a réuni autour de la table l’ensemble des acteurs impliqués dans la protection des plantes : recherche fondamentale, développement, machinisme, génétique et biotechnologie, biocontrôle, distribution agricole, formation… Une méthode a été définie pour répertorier l’ensemble des solutions alternatives aux phytos, identifier leur déploiement actuel et potentiel, ainsi que les conditions et besoin pour leur développement. Le travail est organisé autour de sept thèmes : semences et biotechnologies, robotique et agro-équipement, numérique, produits (biocontrôle, mais également amélioration des profils des produits de synthèse), approche système au niveau des exploitations, approche territoriale, formation et conseil. De premiers éléments devraient être disponibles pour le Salon de l’agriculture.

Accompagnement demandé

Christian Durlin a profité de l’audition pour présenter les freins actuels et les besoins de la profession. Ont ainsi été mis en avant l’insuffisance des solutions alternatives aux phytos, le besoin d’accompagnement humain et financier, l’indispensable implication de l’aval et l’amélioration des échanges avec la société civile pour une meilleure acceptabilité de la protection des plantes.