AMM : Générations futures remet en cause des autorisations données par la DGAL
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Selon Générations futures, « plus de 40 pesticides dangereux qui devraient être interdits ou avoir des usages restreints » seraient maintenus sur le marché. L'association a récemment reçu copie d'une lettre signée par Marc Mortureux, directeur général de l'Anses, et adressée à Patrick Dehaumont, son homologue à la DGAL. Le courrier, daté d'août 2012, attire l'attention sur la non prise en compte par la DGAL de certains avis de l'Anses, notamment ceux - défavorables ou favorables sous restrictions, faisant suite à une nouvelle évaluation conduite à l'occasion de changements réglementaires ou de réexamen communautaire. Le soir même de la conférence de presse dévoilant l'affaire, le 23 avril, Stéphane Le Foll a fait savoir, par le biais d'un communiqué, qu'il demandait à la DGAL « de répondre point par point à toutes les questions posées par Générations futures, et de rendre ces informations publiques au début de la semaine prochaine ». G.G.
Générations futures a quant à elle décidé de porter plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui et précisé que d'autres recours seront aussi déposés pour carence fautive de l'Etat, ainsi que des demandes de suspension ou de retrait immédiat d'AMM. L'association souhaite par ailleurs, entre autres, la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire sur le sujet, et que la décision d'accorder ou non les AMM se fasse en interministériel : entre les ministères chargés de l'Environnement, de la Santé et de l'Agriculture.