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Artificialisation des terres : Hulot envisagerait une taxe « béton »

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C’est un point relativement peu connu du programme présenté par Emmanuel Macron lors de sa campagne à l’élection présidentielle : « Mettre un terme à l'artificialisation des terres. » Un enjeu auquel son ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, réfléchit. La piste d’une «  taxe béton » a d’ailleurs été évoquée par le ministre dans Le Parisien daté du 11 octobre.

Même à l’état de simple hypothèse, cette taxe a provoqué de nombreuses réactions. L’Union nationale des aménageurs dénonçant « un énième coup porté à l’aménagement » quand Ségolène Royal, ex ministre de l’Écologie, notait qu’une taxe, « si elle est payée, n’empêche pas de bétonner. »

Pas de mesure à attendre en 2018, a priori

Dans les jours qui ont suivi, plusieurs ministres, dont Nicolas Hulot lui-même, ont insisté sur le fait que le gouvernement n’avait arrêté aucune décision. « Il faut se donner le temps de la réflexion pour trouver la meilleure option. En 2018 il n’y aura aucun mécanisme de quelque sorte que ce soit, parce qu’en 2018, nous réfléchirons avec Nicolas Hulot et les autres ministres à comment régler ce sujet », a ainsi expliqué Julien Denormandie, secrétaire d’État à la Cohésion des territoires, le 12 octobre sur France Info.

Dès le 6 juillet, en marge de l’annonce de son plan climat, Nicolas Hulot affirmait que son objectif était « zéro artificialisation des terres ».