Le 29 août, Édouard Philippe a conclu la première partie des Assises de l’eau qui visait à relancer l’investissement local dans les réseaux d’eau et l’assainissement pour lutter contre les fuites. Il a annoncé que la deuxième phase démarrera « dans les prochaines semaines » jusqu’à la fin de l’année. Elle portera sur l’adaptation au changement climatique et la préservation de la biodiversité. Avec un point d’orgue le 15 novembre : l’organisation d’un colloque « Eau et changement climatique, adaptons-nous ! Une journée, des solutions » par les Agences de l’eau à Lyon. Un atelier sera consacré à l’agriculture, nommé « repenser les activités agricoles impactées ».

Trois axes

Edouard Philippe a expliqué que la deuxième partie se déroulera en trois axes :

• Promouvoir une société aux besoins adaptés à la disponibilité de la ressource en eau ;
• Protéger davantage la ressource et améliorer la qualité de l’eau : rénovation de la politique des captages d’eau potable, réduction des polluants, amélioration du fonctionnement des milieux ;
• Assurer un meilleur partage des ressources en eau dans le respect des fonctionnalités des écosystèmes.

Un comité de pilotage réunissant une trentaine d’acteurs fixera les orientations et se réunira à trois reprises, afin de conclure avant le début 2019.

Favoriser l’échange

La concertation sera organisée à travers une plateforme en ligne d’échanges, des ateliers qui auront lieux en octobre dans les bassins, et le colloque du 15 novembre. Par ailleurs, une mission parlementaire sur la disparition des zones humides a été confiée au sénateur Jérôme Bignon et à la députée Frédérique Tuffnell. Elle doit aboutir à des propositions d’ici à la fin de l’année.

Enfin, face à la baisse globale du budget pour le 11^e programme d’actions des agences, s’élevant à 12,6 milliards d’euros, Edouard Philippe a appelé les structures à faire des choix dans l’attribution des aides et à innover dans les sources de financement.