François de Rugy, ministre de la Transition écologique, et sa secrétaire d’État Emmanuelle Wargon, ont réuni le 9 novembre le premier comité de pilotage de la deuxième séquence des Assises de l’eau. Après une première partie sur l’investissement local dans les réseaux d’eau et l’assainissement pour lutter contre les fuites, cette phase vise à trouver des solutions pour permettre aux territoires d’adapter leur gestion de l’eau à l’heure du changement climatique.

Trois axes, neuf thèmes

Elle s’articule autour de trois axes : économiser, protéger et partager la ressource en eau. Et doit également contribuer à la mise en œuvre de plusieurs mesures du plan biodiversité, notamment sur les milieux humides et la gestion des eaux fluviales. Une mission parlementaire sur la disparition des zones humides a été confiée au sénateur Jérôme Bignon et à la députée Frédérique Tuffnell. Elle doit aboutir à des propositions d’ici à la fin de l’année.

Neuf thèmes ont été définis :

• développer des modèles économes en eau,
• innover dans les solutions techniques,
• protéger les captages d’eau potable,
• réduire les pollutions par les micropolluants,
• favoriser les projets de territoire pour la gestion de la ressource en eau,
• préserver les milieux humides,
• restaurer les fonctionnalités des rivières,
• concilier hydro-électricité et changement climatique,
• s’appuyer sur les solutions fondées sur la nature.

Des débats jusqu’en mars

Cette deuxième partie s’étendra jusqu’au mois de mars et sera rythmée par des ateliers dans les territoires, la réunion de groupes de travail et deux autres comités de pilotage. Avec un point d’orgue le 15 novembre : l’organisation d’un colloque « Eau et changement climatique, adaptons-nous ! Une journée, des solutions » par les Agences de l’eau à Lyon. Un atelier sera consacré à l’agriculture, nommé « repenser les activités agricoles impactées ».