Au G20, absence de consensus sur le climat
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En pleine crise sanitaire, la réunion des ministres de l’Agricuture du G20 a rappelé l’importance de renforcer la coopération entre les pays pour accroître la résilience des systèmes alimentaires. Pourtant, aucune feuille de route sur le climat n’a pu être adoptée.
La réunion ministérielle agricole du G20 a eu lieu le 12 septembre alors que la crise sanitaire a mis en avant le rôle stratégique du secteur agricole et l’urgence à améliorer la durabilité et la résilience des systèmes alimentaires.
Accord de Paris
« Plus que jamais, il est important que les ministres de l’Agriculture des pays du G20, qui représentent 60 % de la surface agricole mondiale, portent des messages forts pour relever collectivement les défis globaux auxquels est confronté le secteur agricole et alimentaire, en particulier le changement climatique », a insisté Julien Denormandie, le ministre français de l’Agriculture. Pourtant, l’absence de consensus sur la prise en compte de l’accord de Paris, n’a pas permis d’adopter une déclaration commune. L’Italie, qui assurera la Présidence du G20 en 2021, s’est engagée à poursuivre la négociation. Le ministre de l’Agriculture a rappelé son engagement dans la future Pac et dans le Green deal qui doit permettre, selon lui, d’accompagner les agriculteurs européens dans cette transition.
Zoonoses et antibiorésistance
Avec la crise sanitaire de la Covid-19, Julien Denormandie a insisté sur le renforcement de la prévention et la surveillance des zoonoses, « ce qui nécessite une coopération sans faille entre l’OIE, l’OMS et la FAO pour proposer des recommandations en vue de réduire les risques ». Il a demandé à ses homologues de relever le niveau en matière de lutte contre l’antibiorésistance pour sortir de l’utilisation des antibiotiques.