« Dans le cadre de la réorganisation des chambres d’agriculture, notre volonté est forte de nous réancrer sur les territoires, à l’échelle des communautés de communes », déclare Claude Cochonneau, président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture, APCA, le 21 novembre, au Salon des Maires à Paris, lors de la présentation de la marque Terralto. Celle-ci doit permettre l’harmonisation et la valorisation, au niveau national, des services pouvant être apportés aux collectivités par les chambres. « Les élus locaux sont de plus en plus soumis à une pression réglementaire, sur les sujets environnementaux notamment, qui laissent un certain nombre d’entre eux démunis, détaille Christophe Hillairet, président de la Chambre d’agriculture d’Ile-de-France. Les chambres d’agriculture ont cette connaissance. Terralto doit servir de base commune à l’application territoriale de notre savoir-faire ».

Besoin d’accompagnement en particulier pour les sujets agricoles

Aménagement du territoire, alimentation locale, préservation de la biodiversité, gestion durable de l’eau, transition énergétique, économie circulaire, … Les domaines d’action de Terralto font écho à de nombreux enjeux actuels, où l’agriculture est un acteur clé. Mais, comme le souligne Michel Legrand, président de la chambre d’agriculture du Calvados, « les collectivités ont particulièrement besoin d’être épaulées sur les sujets agricoles ». Une expertise des chambres qui doit aussi permettre d’orienter sur le long-terme les actions des communes, en matière de foncier notamment. « Avant, la mode était de faire appel à des cabinets parisiens qui ne connaissent pas les agriculteurs et leurs territoires ; les communes finissaient par venir nous voir, rappelle Michel Legrand. Les chambres étant des acteurs des territoires, nous avons choisi de nous positionner fortement à ce niveau vis-à-vis des collectivités. »