Référence agro

Betterave-sucre : bâtir une réelle stratégie de filière dès 2017

Le | Politique

Comment passer le cap de l'après quotas en 2017 pour la filière sucrière française ? Un rapport remis au ministre de l'Agriculture le 28 septembre prône une organisation de la filière « notamment au travers d'un accord interprofessionnel national en 2017 ». « La France est bien armée pour tirer profit du changement de paradigme économique et commercial à venir. L'objectif est aussi d'améliorer notre compétitivité pour gagner des parts de marché et maximiser la création de valeur ajoutée à l'échelle nationale », souligne le rapport. Tereos a immédiatement réagi. « Pour aller plus loin et faire de 2017 une vraie opportunité, la filière doit maintenant se mettre autour de la table », insiste Alexis Duval, président du Directoire. Un nouvel appel appuyé à Cristal Union ? La CGB partage également l'analyse faite dans le rapport « dont la principale réponse consiste à améliorer encore et toujours la compétitivité de la filière ». Mais elle insiste sur la nécessité de « répartir de façon équilibrée entre planteurs et fabricants les risques induits par le nouveau contexte concurrentiel. Les accords interprofessionnels, assortis d'un contrat type, doivent couvrir l'ensemble des conditions de rémunération de la betterave ». Ce qui suppose d'éclaircir les textes législatifs communautaires pour « éviter que le mauvais scénario des prix du lait ne se reproduise dans la betterave ». Pour consulter le rapport.

(1) Serge Lhermitte, délégué ministériel aux entreprises agroalimentaires, et Thierry Berlizot, membre du conseil général de l'agriculture