Bien-être animal : les priorités de Stéphane Travert
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Dans un communiqué du 20 mars, le ministre de l’Agriculture présente ses priorités en matière de bien-être animal. Certains points figurent dans le projet de loi issu des États généraux de l’alimentation, dont l’examen a été repoussé de mars à juin 2018. Le socle demeure la stratégie adoptée en 2016, que Stéphane Travert compte renforcer notamment sur le volet formation, l’information des consommateurs, l’accompagnement des éleveurs en difficultés, ainsi que sur les contrôles et les sanctions.
Former et sensibiliser
Les dispositifs de formation et de sensibilisation des éleveurs et des transporteurs seront repensés, et des outils de diagnostic du bien-être en élevage développés, indique le ministère. La formation des opérateurs en abattoir est en cours de révision. La création d’une chaire partenariale d’enseignement en matière de bien-être animal a été signée le 1er mars 2018.
Pour les éleveurs en difficulté, un travail est mené avec les représentants professionnels, en coordination avec le ministère de la Justice. Il vise à généraliser les cellules départementales opérationnelles afin de détecter précocement les défauts de soin de manière et soutenir les éleveurs.
Doublement des sanctions
Le ministre engage par ailleurs une réflexion sur l’organisation des contrôles en protection animale. La formation des inspecteurs est en cours de révision. Un doublement des sanctions figure au projet de loi agriculture et alimentation, de même que la possibilité pour les associations de protection animale de se porter partie civile sur la base de contrôles officiels. Un travail mené avec le ministère de la Justice a également permis de sensibiliser les procureurs et les juges pour faciliter la mise en œuvre des suites pénales.
Le ministre rappelle que la feuille de route issue des États généraux de l’alimentation a inscrit une expérimentation sur l’information du consommateur concernant les modes de production des denrées agricoles, sous l’égide du Conseil national de l’alimentation.
Enfin, Stéphane Travert réaffirme l’engagement du ministère à promouvoir l’innovation en matière de méthodes d’élevage alternatives plus favorables au bien-être animal.