Bientôt une journée nationale de l’agriculture !

En conclusion du colloque organisé le 6 juin par Farre à l’Assemblée nationale sur le thème « L’agriculture une cause nationale »,  Luc Smessaert, président de l’association et de #agridemain a soutenu l’idée d’une journée nationale de l’agriculture. Initiative que porte aussi Jean-Baptiste Moreau député LREM de la Creuse, rapporteur du projet de loi Égalim, Les députés doivent encore se caler avant d’annoncer officiellement une date : « Pour sortir du seul rendez-vous annuel du salon de l’agriculture, même si, nourrir les hommes, se pratique au quotidien. »

Le député est largement revenu sur le modèle agricole qu’il soutient, tout en se défendant d’opposer les agricultures : « Nous devons monter en gamme, il faut progresser. Le taux de 50 % de bio, local ou sous signe de qualité à horizon 2022 dans les cantines est un moyen de soutenir cette progression. » Et d’ajouter : « si on reste centré sur une vocation exportatrice de l’agriculture française avec un blé à 85 euros la tonne on ne tiendra jamais le coup face aux blés d’origine mer noire. Il faut vendre au-dessus des coûts de production et tirer tout le monde vers le haut, tout en défendant à l’export les valeurs de l’agriculture française. » Actuellement, un grain de blé sur deux est exporté.

Lors de la table ronde sur le thème : « L’agriculture : la dernière chance pour sauver le dynamisme et l’emploi sur les territoires ? » Damien Mathon, délégué général de la FNA a tenu à rappeler que la France détient toujours une carte à jouer : « Il faudra être au rendez-vous en 2025 pour livrer l’Afrique : Le Nigéria sera plus peuplé que les États-Unis. C’est le risque de disparaître des marchés d’exports qui est dommageable ! »