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Bio : les ministres européens s’exprimeront le 16 juin, Le Foll lance une étude sur les bénéfices

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Le Conseil des ministres de l’agriculture s’est retrouvé les 1 et 2 juin à Riga, afin de débattre sur la durabilité, la croissance et les besoins des consommateurs de bio. Le futur règlement sur l’agriculture biologique, sur lequel les ministres de l’agriculture échangent depuis 18 mois a également été abordé. Si cette réunion informelle n’avait pas pour but d’arrêter officiellement une position commune, elle a permis d’avancer dans cette direction. La Lettonie, qui préside actuellement le Conseil de l’UE, a profité de cette réunion pour livrer ses propositions, qui semblent satisfaire une majorité des ministres et pourraient donc permettre d’envisager un consensus lors de la réunion du Conseil « Agriculture » du 16 juin à Luxembourg. Dans ce cas, les discussions avec le Parlement européen qui doit livrer ses propositions en juillet, pourraient commencer. Si les différents participants sont tombés d’accord sur l’importance de renforcer la confiance des consommateurs dans les normes de l’agriculture biologique, deux points continuent de diviser : l’opportunité de créer ou non un seuil limite de substances interdites pouvant entrainer la déclassification d’un produit, et les modalités de contrôle.

  • Le Foll veut lancer une étude sur les aménités positives du bio
Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé lors de la traditionnelle séance des questions d’actualité au gouvernement, jeudi 4 juin, s’engager à fournir une étude sur l’évaluation des aménités positives, qu’elles soient sociales, économiques ou environnementales, de l’agriculture biologique, suite à une intervention de Joël Labbé (Morbihan, écologiste). Cette étude va permettre à l’État de chiffrer les coûts et les bénéfices d’une transition d’un modèle conventionnel vers un modèle biologique.  L.W.