Biocarburants : la France défendra la première génération à Bruxelles
La France souhaite que la Commission soutienne le développement de biocarburants de seconde génération sans pour autant, freiner ceux de première génération. C'est ce qu'a fait savoir Stéphane Le Foll, le 13 mars. Bruxelles s'était positionnée, le 30 novembre 2016, pour une réduction franche de l'incorporation des biocarburants de première génération dans les transports sur la période 2021-2030, de 7 % à 3,8 %. Dans le cadre de la révision de la directive sur l'énergie renouvelable, la Commission entend à l'inverse booster les objectifs croissants d'incorporation de biocarburants de deuxième génération, pour atteindre 3,6 % en 2030.
Depuis décembre, les réactions de la filière se sont multipliées pour déplorer cette posture. Les discussions démarreront officiellement courant juillet 2017.