« Nature 2050 » : c’est le nom du programme d’adaptation des territoires aux changements climatiques lancé le 18 octobre par CDC Biodiversité. Cette filiale de la caisse des dépôts (CDC) constitue le principal opérateur de compensation écologique en France. Et propose avec Nature 2050 un « nouvel outil de financement de la transition écologique des territoires en appui des politiques publiques. »

Ce programme, parrainé par Barbara Pompili, Secrétaire d’État chargée de la biodiversité, est soutenu par le Muséum national d’histoire naturelle, la Fondation Nicolas Hulot, la Ligue de protection des oiseaux et France nature environnement.

Rassembler les acteurs

L’idée ? Développer des projets de préservation de la biodiversité en France à partir du financement d’établissements publics et d’entreprises volontaires. Nature 2050 vise plus précisément la préservation, la reconnexion et la restauration des zones humides, des continuités écologiques, des espaces forestiers et agricoles et de la biodiversité urbaine.

Les actions menées seront réalisées en partenariat avec les ceux qui vivent et utilisent les territoires concernés : agriculteurs, forestiers, collectivités et entreprises.

Quelques projets déjà envisagés

La restauration d’un écosystème côtier en Charente-Maritime, la réhabilitation de la forêt de Cévenole dans le Gard et le rétablissement du cours naturel de rivières limousines sont déjà prévus. Côté Seine-Saint-Denis, les acteurs du programme envisagent de recréer des espaces naturels à haute valeur écologique sur des friches industrielles. L’objectif de Nature 2050 est de mobiliser le plus d’acteurs possible pour déployer à terme un grand nombre d’actions.