Chambres d’agriculture : la Pac 2020, au cœur des préoccupations
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Claude Cochonneau a formulé, le 18 janvier à Paris, ses premiers vœux en tant que président de l’APCA, poste qu’il occupe depuis l’automne. Il est sans surprise revenu sur l’année 2016, difficile pour les agriculteurs, s’inquiétant d’un revenu en baisse de 26 % par rapport à 2015, « qui n’est pourtant pas une année de référence », a-t-il rappelé. Il s’est aussi voulu déterminé à prendre la crise agricole à la base : « Un changement de modèle s’impose. Il faut se réapproprier les thématiques territoriales comme les circuits courts et l’action en réseau, faire plus de place à la recherche à l’innovation, plus cruciale que jamais face à la crise. »
Un focus assurance pour la future Pac
La future Pac 2020 est déjà au cœur de ses préoccupations. « Le traumatisme de 2016 poussent tout le monde à réfléchir à une Pac davantage tournée vers l’assurance, explique-t-il. L’idée semble bienvenue, nous travaillons sur les solutions envisageables, en sachant que les contraintes budgétaires limitent les perspectives. Maintenir le budget actuel ne sera pas évident… » Sous-entendu : faire plus de place à l’assurance reviendra à réduire la voilure sur d’autres postes. L’APCA prendra position sur la future Pac d’ici à l’été.
L’environnement, « un axe de travail »
Et l’environnement ? Didier Marteau, président de la Commission environnement de l’APCA, est venu compléter le discours de son président. « Nous continuerons à en faire un axe de travail, en accentuant la nécessité d’applications concrètes et compatibles avec la pérennité économique des exploitations. »