Chine : Travert ouvre la porte au boeuf
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La délégation française, emmenée par Emmanuel Macron, se dit satisfaite de sa visite en Chine, durant trois jours. Si la commande de 184 airbus fait partie de la dizaine d'accords signés entre les deux pays, l'agroalimentaire n'a pas été oublié. Le ministre de l'Agriculture était du voyage et a, le 11 janvier lors de la conférence de presse de présentation du salon de l'Agriculture, dressé un bilan très positif de son voyage. Première avancée : l'annonce, d'ici à six mois, de la levée de l'embargo de la Chine sur la viande bovine française, mis en place en 2001. C'est « une excellente nouvelle pour la filière viande bovine française pour qui le potentiel du marché chinois est stratégique et constitue une opportunité », souligne Interbev dans un communiqué. Concernant la filière avicole, les discussions se poursuivent toujours pour réintroduire les produits français : ceux-ci ayant disparu des assiettes chinoises depuis la réapparition de la grippe aviaire en France fin 2015. « Il y a un travail à entamer avec la Chine, qui produit beaucoup de volailles, mais qui recherche des produits de qualité, ce qui peut être la porte d'entrée pour les éleveurs français, a précisé le ministre. La même démarche doit être menée pour les fruits et légumes. » La Chine et la France ont également évoqué la lutte contre les contrefaçons de produits à indication géographique française, notamment les vins. Stéphane Travert a enfin souligné des avancées concernant des dossiers de recherche en commun, via l'Inra, sur la santé des forêts, l'agroécologie et les sols.