CIWF estime que la France doit réduire de 62 % sa consommation de produits animaux
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À partir d’un régime alimentaire de référence, CIWF a calculé le chemin à parcourir, pays par pays, pour atteindre une consommation durable de produits animaux. L’ONG a rendu ce travail public le 11 mai.
« La consommation de viande bon marché et des autres aliments d’origine animale est à l’origine de l’escalade des urgences en matière de climat, de santé et de protection de l’environnement. » Un constat posé par CIWF dans un communiqué publié le 11 mai, annonçant les résultats d’un vaste travail réalisé par l’ONG. Le principe ? Partir du régime alimentaire EAT-Lancet, qui vise à contribuer à des systèmes alimentaires durables d’ici à 2050, et le comparer au régime moyen de différents pays.
Des classements par type de produits animaux
Ce calcul permet d’évaluer l’ampleur du changement des habitudes alimentaires, pays par pays, pour atteindre une assiette durable. La France, par exemple, doit réduire de 62 % sa consommation d’aliments d’origine animale et de 71 % sa consommation de viande. Pour les œufs, les Français sont invités à réduire la jauge de 59 %, et pour les produits laitiers, 53 %. Les pays les plus en retard sont respectivement l’Islande pour l’ensemble des produits animaux (73 %), les États-Unis pour la viande (82 %), le Mexique pour les œufs (76 %) et la Finlande pour les produits laitiers (74 %).
Si le CIWF constate que dans l’ensemble, les pays ne parviennent pas à inclure la réduction des aliments d’origine animale dans leurs plans d’action nationaux, il érige le Danemark en modèle, avec l’adoption un plan d’action national pour les aliments d’origine végétale « doté d’un financement important ».