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Codex alimentarius : la 31e session souligne le rôle des nouvelles technologies dans la sécurité alimentaire

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Ne disposant pas d’un caractère contraignant, le Codex alimentarius est néanmoins responsable de l’élaboration des normes internationales relatives à la sécurité des aliments. La 31e session du comité sur les principes généraux (CCGP) de l’organisation s’est tenue du 11 au 15 mars à Bordeaux. Présidée par la France, cette réunion a connu une participation record, 70 délégations s’étant rassemblées à cette occasion. Le thème choisi, celui des nouvelles technologies, n’y est pas étranger.

Deux priorités : fraudes et étiquetage

Deux priorités ont été identifiées pour les normes alimentaires mondiales de demain. Tout d’abord, l’élaboration d’une approche commune pour lutter contre les fraudes alimentaires, « un enjeu majeur pour le XXIe siècle », estime Jean-Luc Angot, président d’un comité du Codex alimentarius.

L’autre enjeu concerne l’étiquetage. Comme pour la fraude, les nouvelles technologies auront un rôle de taille en permettant l’élaboration de modèles pour fournir de manière simple un plus grand nombre d’information au consommateur, de plus en plus exigeant sur la transparence.

Lors de son discours en ouverture du Salon de l’agriculture, le 23 février, le président de la République Emmanuel Macron avait indiqué son souhait que le Codex alimentarius « soit redynamisé », afin de « constituer pour tous les pays du monde la grammaire commune d’une alimentation et d’une agriculture saine ».

Fondé en 1962 et placé sous la tutelle de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la Santé, le Codex alimentarius compte 188 membres, dont l’Union européenne.