Congrès FNE : sous le signe de l’ouverture

Pour son trente-deuxième congrès organisé le 28 mars à Strasbourg, et son quarantième anniversaire, France Nature Environnement a opté cette année pour l’ouverture, voulant témoigner de la « transversalité » de ses engagements. Pour la première fois, Michel Barnier et des représentant du monde de l’entreprise, MEDEF, CGT, CFDT étaient conviés aux côtés des maitres d’œuvre du Grenelle de l’Environnement : Jean-Louis Borloo, Nathalie Kosciusko-Morizet, Nicolas Hulot, ou Allain Bougrain-Dubourg. %% % Trois ministres pour un congrès. Il est vrai que le calendrier du Grenelle se resserre, des retards sont pris, des dossiers restent tendus, comme celui des OGM. La loi cadre du grenelle sortira avant l’été a promis Nathalie Kosciusko Morizet. D’autant que FNE avait choisi comme thème pour ce colloque « Quels territoires pour demain ». Un sujet qui doit fédérer l’environnement et l’agriculture et non l’opposer. % %% Alors que de nombreux intervenants se félicitaient de la mobilisation commune des ONG et des syndicats, beaucoup ont appelé à la vigilance, au lendemain du Grenelle de l’environnement, pour que prennent corps les résolutions adoptées lors de ce grand débat. Tous soulignaient qu’une partie du chemin avait bien été faite, avec notamment l’ouverture du dialogue entre des acteurs qui jusque là ne se parlaient que très peu. % %% Les débats à l’assemblée qui doivent permettre de légiférer et concrétiser les objectifs du gouvernement en matière d’environnement sont attendus avec beaucoup d’impatience et non sans une certaine inquiétude. Pour être largement présent sur le territoire, FNE s’appuie sur son propre maillage territorial de 3000 associations de protection de la nature adhérentes. DP