Coop de France souhaite que la luzerne bénéficie de paiements pour services environnementaux
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Coop de France souhaite que le ministère de l’Agriculture soutienne la culture de la luzerne dans le cadre du plan protéines, notamment pour ses atouts en faveur du climat. Explications avec Yann martinet, chargé de mission agro-industrie et environnement.
« Dans le cadre du plan protéines, nous voulons que les producteurs de luzerne bénéficient de paiements pour services environnementaux, car la culture a de nombreux atouts en la matière », indique Yann martinet, chargé de mission agro-industrie et environnement, en marge du colloque sur la qualité de l’air et le réchauffement climatique organisé par le Citepa, le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique, le 12 juin 2019. « Si les unités de déshydratation de la luzerne continuent d’investir pour atténuer leur empreinte carbone, le bilan de la filière est déjà positif pour le climat », rappelle-t-il.
« Aujourd’hui, les agriculteurs disposent d’une aide couplée, de 110 à 150 €/ha environ, pour renforcer l’attractivité économique de la culture, c’est indispensable au maintien des surfaces », poursuit-il. La crainte de Coop de France ? Que cette enveloppe ne soit pas reconduite. La filière a également expliqué au ministère de l’Agriculture qu’elle dispose depuis près de 15 ans d’indicateurs de suivis des progrès réalisés en matière de bilan environnemental, réalisés sous le contrôle du Citepa.
Le temps presse : le plan protéines doit être adopté fin juin.