A mi-parcours des négociations de la COP21, les 195 États ont remis le 5 décembre à Laurent Fabius, ministre des Affaires Étrangères, un texte de 48 pages afin de poursuivre les négociations. Cette ébauche d’accord pose surtout les bases du dialogue et les points de divergence qu’il faudra réussir à trancher :
- un objectif chiffré de limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C ou 2°C ;
- la répartition des efforts entre chaque pays et notamment entre les pays développés, émergents et en développement ;
- les solutions et moyens à mettre en œuvre ;
La question des dommages, portant sur les aides pour faire face aux impacts irréversibles du réchauffement dans certaines zones du monde, ou l’instauration de rendez-vous pour revoir les engagements sont également des sujets de tensions.
Laurent Fabius espère obtenir le texte final pour le
10 décembre, afin de laisser le temps de le traduire dans les six langues officielles de l’ONU. Quatre groupes de travail ont été constitués. Une fois adopté, l’accord climat de Paris ne sera pas signé le jour même par les pays mais
début 2016, lors d’un évènement organisé par l’ONU.
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