Covid-19, le débat public ImPactons se saisit du sujet
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Lancé en début d’année lors du Salon de l’agriculture, le débat public ImPACtons avait pour objectif de recueillir, durant trois mois, avis et propositions sur la déclinaison nationale de la PAC-post 2020. Le 19 mai, ses organisateurs ont annoncé lancer un appel pour inviter les parties prenantes à s’exprimer plus précisément sur l’agriculture face au Covid-19.
Le débat public ImPACtons, initié fin février lors du Salon de l’agriculture, est le premier événement de ce type a être consacré à l’agriculture. Son objectif était de permettre à tout ceux qui le souhaitait, pendant trois mois, de s’exprimer sur le plan stratégique national français, déclinaison pour la France de la future Pac. La pandémie de Covid-19 a contraint ses organisateurs a annulé les débats sur le terrain, et a repoussé sa convention citoyenne sur l’agriculture à septembre. Malgré ces bouleversements, la commission en charge du débat souhaite en savoir plus sur la manière dont la crise actuelle est perçue par les citoyens, et comment celle-ci modifie, ou non, leur vision de l’agriculture. Un appel a ainsi été lancé, le 19 mai, aux agriculteurs, consommateurs, distributeurs, ONG, … afin qu’ils s’expriment sur la thématique « D’où repartir : quel débat sur l’agriculture face à la crise du Covid-19 ? ».
Des témoignages inclus dans le rapport final
Les personnes souhaitant répondre à cet appel ont le choix entre laisser un témoignage vidéo pour raconter au grand public les métiers des secteurs agricoles et agro-alimentaire ou lui faire connaître les impacts de cette crise ; ou alors partager une proposition écrite via un formulaire pour soumettre des sujets ou des contributions précises que cette crise leur inspire en vue de la réouverture du débat.
L’ensemble de ces contributions serviront à construire les débats, lorsqu’ils pourront reprendre, et seront intégrés au compte-rendu final du débat public.
Par ailleurs, le débat public devrait reprendre selon ses modalités d’origine à partir du 1er septembre prochain, une fois la période estivale, peu encline à la mobilisation, passée.