Didier Guillaume demande aux chambres d’agriculture de « rationaliser leur organisation »
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Le projet de loi finances de 2020 prévoit d’entamer de 45 millions d’euros les recettes fiscales du réseau des chambres d’agriculture. Alors que ces dernières accusent le coup, Didier Guillaume affirme que cette mesure est nécessaire, et qu’elle n’entrave pas nécessairement le fonctionnement des chambres. La réponse du ministre de l’Agriculture, publiée au JO le 29 août, prend la forme d’une petite pique à l’encontre de l’APCA. Si Didier Guillaume admet que « les préoccupations des présidents de chambres sont compréhensibles », il rappelle que les chambres consulaires doivent contribuer à l’effort de réduction des dépenses publiques. « Depuis 2013, […] la baisse des plafonds des chambres de commerce et d’industrie et des chambres des métiers a été respectivement de 53 % et de 13 %, alors que celle appliquée aux chambres d’agriculture a été limitée à hauteur de 2 % seulement », indique-t-il à titre de comparaison. Et de conclure que si les chambres d’agriculture engagent « une réduction de leurs coûts, des mesures de rationalisation de leur organisation et plus de sélectivité dans leurs investissements », elles maintiendront « un haut niveau de service aux agriculteurs » et sauront « accompagner la transition agroécologique ».