Dioxyde de titane : le Gouvernement saisit l'Anses sur les conclusions d'une étude de l'Inra
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Une étude de l’Institut national de la recherche agronomique, Inra, menée sur des rats et publiée le 20 janvier montre que l’exposition orale au dioxyde de titane (E 171), est susceptible d’entraîner des effets sur la santé.
Cet additif est utilisé dans l’industrie agroalimentaire, notamment en confiserie. Les ministères chargés de l’économie, de la santé et de l’agriculture saisissent l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) afin de déterminer si le E171 présente un danger pour les consommateurs. Les résultats seront connus fin mars. Ils s’inscrivent dans le cadre des travaux de l’agence sur l’impact sur la santé des nanomatériaux présents dans l’alimentation.
Les chercheurs montrent chez l’animal que le E171 pénètre la paroi de l’intestin, entraînant des troubles du système immunitaire. Il aurait également un effet initiateur et promoteur des stades précoces de la cancérogenèse colorectale. Aucune donnée ne permet d’extrapoler ces conclusions à l’Homme.