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Discours de Macron, l’écologie en second plan

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Les écologistes sont déçus. Les annonces d'Emmanuel Macron le 25 avril ne sont pas à la hauteur des attentes. Alors qu’il a maintes fois assuré que la transition écologique et climatique était une des priorités de son quinquennat, le Président a été peu éloquent sur la question dans son discours de clôture du Grand débat national.

Conseil de la participation citoyenne et Conseil de défense écologique

Trois points ont toutefois été évoqué :

  • La réforme du Conseil économique, social et environnemental (Cese) en un Conseil de la participation citoyenne pour lequel 150 citoyens seront tirés au sort dès le mois de juin afin de participer à cette assemblée. Il aura pour première mission « de travailler sur le climat, de redessiner toutes les mesures concrètes d’aide aux citoyens sur la transition climatique dans le domaine des transports, de la rénovation des logements, qu’il s’agisse de l’isolation ou du chauffage, pour les rendre plus efficaces ».
  • La création d’un Conseil de défense écologique, présidé par Emmanuel Macron. Il réunira le Premier ministre et les principaux ministres chargés de cette transition « pour à la fois prendre les choix stratégiques et mettre au cœur de toutes nos politiques cette urgence climatique ».
  • La volonté de défendre, au niveau européen, un prix minimum du carbone ou une taxe carbone aux frontières

« Je suis évidemment très déçu par l’absence de nouvelles mesures concrètes pour accélérer la transition écologique et solidaire », a indiqué Matthieu Orphelin, député du Maine-et-Loire (ex-LREM). Les quelques points évoqués sur la transition valent mieux qu’une absence de mesures, mais ce n’est pas suffisant compte-tenu de l’urgence climatique et des attentes des citoyens.».

Déçu aussi le WWF France : « Le Président n’a pas saisi l’opportunité qui se présentait à lui pour répondre à cette urgence. Au contraire, il a renvoyé les réponses à la création de nouvelles instances, comme un nouveau Conseil de défense écologique aux contours et prérogatives encore flous, et à l’échelle européenne où sa capacité à convaincre ses homologues dépend justement des décisions prises en France. »

Florence Denier-Pasquier de France nature environnement, s’étonne sur twitter : « Pas un mot hier sur les pollutions, les pesticides, la gestion de l’eau, le changement de modèle agricole, la biodiversité … »