Référence agro

Ecoschemes, la Commission européenne précise les pratiques potentiellement éligibles

Le | Politique

L’agriculture bio, la protection intégrée, l’intégration de légumineuses dans les rotations ou des mesures de bien-être animal pourraient faire partie des actions éligibles au ecoschemes, selon une note diffusée par la Commission européenne, le 14 janvier 2020.

Ecoschemes, la Commission européenne précise les pratiques potentiellement éligibles
Ecoschemes, la Commission européenne précise les pratiques potentiellement éligibles

Les ecoschemes, ou éco-régimes, sont un des points majeurs de la future Politique agricole commune. Alors que les trilogues entre les instances européennes sont encore en cours, la Commission européenne a diffusé, le 14 janvier, une première liste de « pratiques agricoles potentielles » qui pourraient être éligibles à ce dispositif. Les domaines concernés sont : l’agriculture biologique, la protection intégrée, l’agroforesterie, le bien-être animal, la haute valeur naturelle (HVN), le stockage de carbone et l’agriculture de conservation des sols, l’agriculture de précision, une meilleure gestion des nutriments, la protection des ressources en eau, la protection contre l’érosion, la réduction de la fermentation entérique et l’amélioration de la gestion et du stockage du fumier. Une liste de pratiques agroécologiques est également précisée, comprenant entre autres l’intégration de légumineuses dans les rotations, les couverts végétaux, les systèmes d’élevage à l’herbe extensifs, ou l’amélioration de la culture du riz pour réduire les émissions de méthane.

Atteindre les objectifs du Green Deal

Chaque Etat membre doit préciser dans son plan stratégique la manière dont ces ecoschemes seront mis en œuvre. Ces plans devront être approuvés par la Commission européenne. Cette dernière rappelle par ailleurs que ces dispositifs doivent « dépasser les exigences et obligations établies dans le cadre du scénario de référence, y compris la conditionnalité, et permettre d’atteindre les objectifs, aussi nombreux qu’ambitieux, du Green Deal. A savoir : une réduction de 50 % de l’utilisation des pesticides, une conversion de 25 % des surfaces à l’agriculture biologique, ou encore un recours diminué de 20 % des engrais à l’horizon 2030.