EGA : l'UIPP s'engage sur l'innovation en matière de protection des plantes
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La deuxième phase des États généraux de l’alimentation est lancée. Elle porte sur les aspects sociétaux et environnementaux. L’Union des industries de protection des plantes, UIPP, participe aux ateliers 8 sur la sécurité sanitaire de l’alimentation française et 11 concernant la promotion d’une alimentation durable. « Nous sommes ravis que l’Agence nationale de sécurité des aliments, Anses, ait pu avoir une place dans la partie introductive de ces débats, indique Eugénia Pommaret, directrice de l’UIPP. Elle a pu expliquer la manière dont elle évalue les produits phytosanitaires. »
La directrice de l’UIPP est en revanche plus sceptique sur l’importance des ONG environnementales. « Le débat ne me semble pas équilibré, notamment vis-à-vis des associations de consommateurs, poursuit-elle. Nous sommes présents pour répondre aux questions, dans un esprit d’ouverture et pragmatique. »
Si Eugénia Pommaret approuve la volonté d’Emmanuel Macron de s’engager dans une trajectoire sur le long terme pour l’agriculture, elle s’interroge sur le pas de temps qui sera laissé pour changer de braquet. « La mise au point de solutions alternatives et de l’innovation en général nécessite un minimum de cinq à sept ans et des investissements lourds pour les entreprises, indique-t-elle. Nous avons donc encore besoin de conserver nos solutions phytosanitaires. »
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